Le 01 nov. 2024
Lorsque la présence d’un handicap ou d’une maladie, physique ou mentale, nécessite un hébergement ou une hospitalisation en milieux de soins, le mieux-être global de la personne hébergée tend à être favorisé. Pourtant, de par les défis qu’elle engendre, l’expression de la sexualité est souvent mal considérée dans le parcours de soins. La complexité clinique des situations, les malaises vécus par les professionnels, le cadre de soins et les repères normatifs se dressent en défis qui viennent perturber le fragile équilibre sur lequel repose les droits sexuels. Une réflexion éthique s’avère alors nécessaire pour construire les modalités d’intervention en matière de sexualité et les adapter aux particularités des situations, le tout dans une visée d’un agir qui soit juste et responsable.
Annick Bourget est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sexologie. Très impliquée au sein de la profession, elle a développé et entretenu un fort intérêt pour l’éthique. En 2017, elle a complété un microprogramme en éthique appliquée et elle termine actuellement une maîtrise en sciences cliniques, profil éthique clinique en plus de travailler comme conseillère en éthique pour le CISSS de la Côte-Nord.