Obtenir un permis par équivalence pour exercer
la profession de sexologue

Comment obtenir un permis de sexologue par équivalence ?

Demande d'admission par équivalence de diplôme 

Vous détenez des diplômes en sexologie délivrés par les établissements d’enseignement situés hors du Québec ? 

Une personne qui est titulaire d’un diplôme en sexologie délivré par un établissement d’enseignement universitaire situé hors du Québec bénéficie d’une équivalence de diplôme si elle démontre que son diplôme a été obtenu au terme d’un programme d’études universitaires équivalent au diplôme donnant ouverture au permis de sexologue au Québec (le baccalauréat en sexologie de l'UQAM ou de l'université Laval).

Ce programme doit comporter un minimum de 90 crédits (1 crédit = 45h), dont au moins 72 crédits doivent porter sur les matières suivantes et être répartis comme suit:

Un minimum de 12 crédits sur le développement sexuel et le fonctionnement sexuel répartis comme suit:

9 crédits sur le développement psychosexuel de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte et de la personne âgée;

3 crédits sur la connaissance des aspects biomédicaux de la sexualité

Un minimum de 15 crédits sur les troubles du fonctionnement et du développement sexuels, la psychopathologie et la violence sexuelle répartis comme suit:

6 crédits sur les troubles du fonctionnement et du développement sexuels

3 crédits sur la psychopathologie

6 crédits sur les violences intimes et sexuelles, portant sur les victimes et les auteurs de ces violences, ainsi que sur le cadre juridique pertinent

Un minimum de 24 crédits sur l’évaluation et l’intervention sexologique répartis comme suit:

3 crédits sur les modèles contemporains de santé sexuelle

3 crédits associés à l’évaluation du comportement et du développement sexuel, la conception du plan d’intervention et la rédaction de rapport

6 crédits associés à l’intervention sexologique de type relation d’aide et aux techniques d’entrevue

3 crédits associés aux enjeux relatifs à la diversité sexuelle et de genre ainsi qu’aux aspects sociologiques, politiques et culturels dans l’intervention sexologique

9 crédits portant sur la planification et la conception d’une intervention sexologique à visée éducative, préventive ou promotionnelle, dont un minimum de 6 crédits doivent porter spécifiquement sur la planification et la conception d’une intervention sexologique, les approches théoriques, les moyens et les stratégies d’intervention, la conception de matériel et l’évaluation de la démarche

Un minimum de 3 crédits sur l’organisation professionnelle, l’éthique et la déontologie, le système professionnel québécois, les lois et les règlements régissant l’exercice de la profession de sexologue ainsi que les normes de pratique relatives à l’exercice de la profession

Un minimum de 6 crédits portant sur les processus scientifiques, dont les méthodes de recherche quantitative et qualitative ainsi que les bases épistémologiques de la recherche

Un minimum de 12 crédits de stage en intervention sexologique comprenant un minimum de 420 heures en milieu d’intervention, dont un minimum de 45 heures en évaluation sexologique, dans le cadre du programme d’études ayant mené à l’obtention du diplôme de premier cycle. Ce stage auprès de la clientèle consiste en des activités devant permettre à l’étudiant de se familiariser avec les différents aspects de l’exercice de la profession de sexologue, notamment les activités réservées. Ce stage est supervisé par un professionnel possédant une expérience professionnelle dans le domaine de l’intervention sexologique

Un crédit représente 45 heures de formation ou d’activités d’apprentissage, planifiées sous forme de présence dans une salle de cours, dans un laboratoire, dans un atelier, dans le cadre d’un stage ou sous forme de travail personnel dirigé.

Demande d'admission par équivalence de formation 

Vous ne détenez pas un diplôme requis à ces fins, mais vos compétences ainsi que votre expérience professionnelle en sexologie sont équivalentes?

Dans l’appréciation de l’équivalence de la formation de la personne, il est tenu compte particulièrement des facteurs suivants :

  1. la nature et la durée de l’expérience de travail de la personne en sexologie;

  2. les diplômes obtenus;

  3. la nature, la durée et le contenu des cours suivis;

  4. la nature et le contenu des stages et des autres activités de formation effectués.

Le détail de ces critères est inscrit aux Règlement sur les normes d’équivalence de diplôme et de formation aux fins de la délivrance d’un permis de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec.

 Connaissance de la langue française 

Conformément aux dispositions du Code des professions et de l’article 35 de la Charte de la langue française, les candidats doivent posséder une connaissance appropriée de la langue française. La Charte reconnaît qu’une personne a déjà cette connaissance si elle a :

  • étudié en français pendant au moins trois ans, à temps plein, au niveau secondaire ou post-secondaire ;
  • réussi les examens de français langue maternelle de la quatrième ou de la cinquième année du cours secondaire ;
  • obtenu au Québec un certificat d’études secondaires, à compter de l’année scolaire 1985-1986.

si vous ne répondez pas à un des trois critères ci-dessus, vous devez fournir les résultats de l'examen de langue française de l'Office québécois de la langue française (OQLF).

Commissaire à l’admission
aux professions

Le bureau du Commissaire à l’admission aux professions est une entité gouvernementale indépendante, rattachée à l’Office des professions du Québec. Le Commissaire à l’admission aux professions reçoit et examine toute plainte concernant l’admission aux professions. Il formule les recommandations qu’il juge utiles. Les recours peuvent viser la tierce partie vers qui les candidates et candidats sont dirigés dans le cadre du processus d’admission, le cas échéant.
 

Plainte relative à l’admission à la profession 
 

En plus de se pencher sur les situations ou sur les problèmes qui sont portés à son attention, le Commissaire à l’admission aux professions observe globalement le fonctionnement des processus d’admission.
Il observe aussi l’accès aux formations et aux stages exigés par les ordres pour la reconnaissance des compétences.

Une personne peut porter plainte à toute étape du processus d'admission, ainsi que contre une tierce partie (autre organisation ou personne impliquée).

Pour connaître les fonctions et les pouvoirs du Commissaire à l’admission aux professions, cliquez ici.